lundi 9 décembre 2013

La PREFACE d'un homme de théâtre pour l'ILLUSTRE BARAQUE


 de DOMINIQUE DUROZIER, Théâtre de La Charcuterie à Lescar, troupe des Mutins, photos familiales:
 
Préface.
 
 « Les baladins qui serpentent les routes

Qui sont-ils donc dans leurs costumes d’or ?

Des vagabonds ou des dieux en déroute ?

Ils n’ont que des chansons pour seul trésor ».

 


Chanson, théâtre, baladin, saltimbanque et j’en passe, beaucoup de mots qui ont en commun une passion, une folie : la liberté.

Fils, petit-fils, arrière et arrière-petit-fils de saltimbanques, de briseurs de chaînes sur les places publiques, d’acteurs nomades, j’ai grandi dans le milieu des théâtres ambulants qui sillonnaient la France. Trois mois par-ci, trois mois par-là, changeant d’école au même rythme, bravant le rejet des communautés sédentaires en construisant des amitiés éphémères mais sincères, ignorant la bêtise pour exister …quelle vie pleine d’enseignements !
 
 

Cela a duré jusqu’au début des années soixante où la télévision et les moyens de transport ont éloigné le public de ces lieux de culture et de plaisirs

Mais lorsque le besoin d’aller vers les autres est pratiquement inscrit dans les gènes, lorsque le théâtre semble la seule activité susceptible de nous rendre heureux, on regroupe les jeunes du clan et on repart sur les routes, de salles des fêtes en salles polyvalentes, de granges en théâtres à l’italienne, de places publiques en cours d’écoles, proposant du Molière, du Brecht ou du Pirandello, osant tout au nom du théâtre populaire, ne retenant que les jours fastueux aux jours de galère… inconscients des réalités de la vie.
 
 

Alors aujourd’hui quand mon amie Danielle me propose la préface du roman qu’elle écrit avec trois autres passionnés, tout ce passé remonte en moi comme autant de folies.

La décentralisation théâtrale ne s’est pas faite à coup de milliers de francs. La plupart du temps c’était avant tout des passionnés fauchés, privés des aides des collectivités locales, qui apportaient le théâtre dans les lieux les plus reculés de l’hexagone. De 1970 à 1990 environ, nous avons parcouru le sud-ouest avec
le désir de sortir les gens de leurs maisons, de leurs écrans ; mais ce rêve fou prenait sans cesse des coups : combien de salles vides, combien de spectateurs vacanciers irrespectueux plus bruyants qu’une colonie de vacances. Mais il y avait aussi ces rencontres merveilleuses, ce regard d’enfant qui découvrait le théâtre, ce spectacle vivant.

 

Et il m’arrive parfois au cours d’une discussion qu’un adulte se souvienne m’avoir vu sur la scène lorsqu’il était collégien ; tout cela me fait oublier les galères et le mépris de certains bien- pensant dont l’éternelle question était : «  Mais vous avez un métier, vous ne vivez pas de çà ? »

Non, nous ne vivions pas de « çà » mais nous ne vivions que par et pour « çà ».

Les costumes d’or des baladins ne sont visibles que pour les yeux des spectateurs émerveillés. Mais ils sont dans le cœur des saltimbanques.

 
 
 
Dominique Durozier.          
 
 

lundi 2 décembre 2013

d'un ami qui aime son confort.....

Voici donc deux photos qu'un ami, Michel, m'a envoyées.
Ce sont deux vrais clichés d'un endroit intime de son appartement totalement aménagé pour une lecture confortable.


 
 
Veuillez noter la qualité des détails !
Alors, qui dit mieux ?

vendredi 29 novembre 2013

Vous en trouverez beaucoup, vous ...



... des auteurs qui se soucient tant de votre confort ?





(merci à Gorgon Zola)


dimanche 24 novembre 2013

Suspens insoutenable !

 
 
Allaient-ils venir ???
 
 
OUI ! le petit théâtre fut presque plein, réchauffé par la présence d'un public disons-le assez avide 
de connaître nos deux romans, dont l'ILLUSTRE BARAQUE , le dernier, bien sûr
et se demandant comment on pouvait ainsi arriver à écrire à Quatre sans s'entretuer.
 
Dominique Durozier parla de ses ancêtres et de leur théâtre ambulant LA BARAQUE
et évoqua ses projets de PETITE BARAQUE.
 
Olivier, Jaky, Dominique, Henri, Claudie et Dany
...prêts pour la photo finale ?
 
alors, rendez-vous pour notre prochain roman... déjà en route !
 
 
 
 
 
 

mercredi 20 novembre 2013

J'en vois un qui louche ...







Extrait ...


                                       Je ne regrette absolument pas de m'être rendu à cette invitation 
de Diane de Pardailhan-Tonnerre et Amarante du Condom de Tompezat, que je ne connais  pas ! Il faut dire que, comme responsable départemental de France 3, je reçois toutes sortes d'invitations plus ou moins loufoques. 
Celle-ci portée sur un carton au nom de la première et signé de la seconde faisait mention d'une troupe de théâtre itinérante qui ferait une représentation devant un parterre de savants. J'imaginais d'ici des professeurs Tournesol avec leurs cornets acoustiques, s'apostrophant en criant alors que de malheureux comédiens tentaient de dérouler leur texte. Cela au milieu de femmes en robes à crinolines, bref, de quoi titiller la curiosité de tout journaliste blasé.
De plus, militant d'une longue lignée de rad-soc, il ne me déplaisait pas de voir à quoi pouvait bien ressembler nos hôtesses : « Mesdames de et du …! ».
Et là, ….... je ne fus pas déçu ! 



Danielle Sabatier, que j'avais bien connu dans les meules de foins derrière l'école de bonnes sœurs d'Auch du temps de notre jeunesse, s'était transformée en Amarante du Condom de Tompezat, amie intime de Diane de Pardailhan-Tonnerre.
Bien sûr, Danielle/Amarante avait toujours eu beaucoup d'élégance et même de la classe, mais, lors de notre adolescence, nous l'aurions plutôt vue faire une carrière de mannequin ou d'actrice que de devenir une sorte de comtesse dans un château campagnard.






La suite ... samedi à "La Charcuterie" ?

à partir de 18 h




dimanche 10 novembre 2013

... et c'est parti !







Où donc, mieux que dans un théâtre aurions-nous pu vous recevoir et vous présenter les aventures de cette troupe itinérante de saltimbanques en tournée à bord de "'L'Illustre Baraque" ? 

Ce n'est pas la peine d'apporter votre gamelle ou de préparer le repas, ... il y aura à boire et à manger !

ENTRÉE (et sortie) LIBRE

vendredi 8 novembre 2013

conseils à nos lecteurs...

... pour lire confortablement L'ILLUSTRE BARAQUE et JOLIS MOIS DE MAI :

 
 
et la dernière création, haute technologie:
 
 
 
 

vendredi 1 novembre 2013

Ecrire à quatre ? ... Comment qu'y font ?



C'est simple !


Vous prenez un amphi plein d'étudiants (âgés de préférence)

Dans le lot, ...


vous en choisissez quatre (au moins !),




... vous les stockez dans un lieu clos, ...


avec pour mission d'abord ...

de trouver un sujet ...


...

... une fois que c'est trouvé ...




ne pas hésiter ...

Choyez vos étudiants,

offrez leur des gâteaux, ...


des chocolats, ...


du champagne, ...


et même des câlins, ...


pourvu que ceux-ci ...

TRAVAILLENT, ...









ENQUÊTENT, ...






APPROFONDISSENT, ...


DÉBATTENT, ...


VOIRE S'ENGUEULENT ...




ET TRAVAILLENT ENCORE, ...






JUSQU’À CE QUE ...


... ET ,  ... 
C'EST PARTI ! ...
...

LES PRIX, ...


LES RECEPTIONS MONDAINES, ...


LA GLOIRE, ...

LA FORTUNE, ...


... LE TRAIN-TRAIN LITTÉRAIRE, QUOI ?


... mais c'est une autre histoire ...




Et une 7 ème position !


... bien sûr pour lire notre nouveau roman: L'ILLUSTRE BARAQUE et ... relire JOLIS MOIS DE MAI,
ça va de soi !

jeudi 24 octobre 2013

peut-être notre première lectrice ?

Oui, Pierrette a dévoré l'ILLUSTRE BARAQUE en trois jours!

 
" Tu sais, je ne suis pas forcément une grande amatrice de théâtre, mais là, j'ai été séduite par les aventures de cette petite troupe, cette vie en commun soudée par cette passion. Du coup, je vais me procurer le programme de LA CHARCUTERIE car j'ai énormément apprécié la préface de Dominique Durozier.
Quant à l'énigme policière, elle m'a étonnée, du sens "le tonnerre qui vous percute"( rires ). Je ne me suis pas ennuyée un seul instant et mon mari me demandait quand j'allais éteindre la lumière ( re rires )."
 
Pierrette attend déjà notre prochain roman.
Qu'elle se rassure: il est en route !
 

dimanche 20 octobre 2013

6 positions ...



image tirée de MLBC

pour lire nos productions ...



et potasser

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